De l'inconvénient d'avoir 5 mètres (et quelques) sous le plafond.
Nous avions prévu depuis longtemps l'achat d'un ventilateur, principalement destiné à faire circuler l'air chaud en hiver.
En effet, la configuration de la maison, et surtout la grande hauteur sous plafond de la salle principale, limite les effets du poële à bois: il fait chaud en bas et dans les pièces latérales de l'étage, mais il fait trop chaud en haut de la pièce principale, et trop froid dans les pièces latérales du rez-de-chaussée.
Par la même occase, nous avons enfin choisi nos luminaires ; repérés depuis un moment chez I...A, mais hésitants, ce n'est qu'après les avoir vus "in situ" dans la grande salle d'un restaurant que nous avons été convaincus de leur effet dans notre grande pièce.
Après un montage minutieux des éléments (rapide en s'y mettant à trois), votre servante est montée dans les combles pour ajuster les câbles électriques en tirant dessus et en les fixant à la bonne hauteur, guidée par la voix de son maître, heu, de son cher et tendre.
Petit apparté: vous pouvez apercevoir en arrière-plan une oeuvre d'Emilie, commencée en janvier dernier ici même et achevée lors de son dernier séjour.
Pour vos commandes, je veux bien faire l'intermédiaire (10 %).
Mais revenons à nos moutons, ou à notre ventilateur. L'engin, plutôt lourd, s'est vu attribuer comme emplacement celui du luminaire du milieu, lequel a donc disparu, tout simplement.
Là, on ne pouvait pas passer par les combles, puisque la première tâche consistait à fixer le moteur au plafond. Il a fallu commencer par installer un échafaudage de fortune, mais stable, on n'est pas au cirque Plume quand même!
1er jour: installation de l'échafaudage, premiers essais de pose: il manque des éléments pour que ce soit solide (des tiges filetées pour fixer la base du ventilo, écrous et rondelles).
Il fait très chaud, et pour tout arranger un nid de frelon comence à se former de nouveau à l'endroit habituel: cette fois-ci, pas de sentiments. Un coup de bombe bien placé, et on continuera le lendemain.
2ème jour:on ne le voit pas sur la photo, mais imaginez-moi au dessus du plafond, en train de ramper pour passer le fil et les tiges filetées à travers les trous... tout en me demandant si un frelon survivant ne va pas venir me faire bondir!
Puis je passe les pales à Bob le bricoleur, très concentré (oui, on voudrait éviter de se faire décapiter par une pale mal fixée, au 1er tour de rotor), qui les fixe solidement.
Et ça marche!
Bon, la suite aux premiers froids et allumage du poële à bois...on verra si le système fonctionne.
En attendant, la touche de finition apportée au plafond avec ces éléments nouveaux nous satisfait.
Et on a profité de l'échafaudage pour faire les carreaux du haut ,qui en avaient bien besoin (après quelques acrobaties sur l'échelle, j'ai laissé la place à Kikito et j'ai troqué le vaporetto contre l'APN ) et éliminer quelques toiles d'araignées jusque là inaccessibles.
Et bien sûr, depuis qu'on a fait les carreaux, devinez quoi?
Ben il pleut...